Que l’on soit déjà allé à Rome où non, la première image qui vient quand on évoque la ville éternelle, c’est celle des ruines et des pins parasols. Le Colisée, le forum, que de vieilles pierres grises, parfois envahies de touffes d’herbes folles.
On dit de Rome que c’est un musée à ciel ouvert, et c’est vrai. Une balade entre les oeuvres du Bernin, du Caravage, du Bramante et de Michelangelo suffit à nous en convaincre.
L’Antique, la Renaissance et le Baroque nous attendent à tous les coins de rue. Au milieu de cette ville-monument, les street artists continuent d’offrir à la ville des oeuvres, plus éphémères, usées par la pluie et la concurrence des autres graffeurs.
Promenade au Testaccio, un quartier qui foisonne de cet art de rue et se transforme en nouveau musée d’art contemporain.
un centre social ou casa occupata sur la Via Ostiense
un bâtiment de l’université Roma Tre orné d’une anamorphose du graffeur parisien Alex Rero
Le gazometro du Testaccio
Fenêtre sur l’oeuvre
Casa Occupata Testaccio
Le Testaccio, c’est un quartier assez atypique de Rome, qui s’articule autour d’une colline faite de débris d’amphores. Oui, car sous l’antiquité, la zone était un port fluvial, et comme le centre de recyclage des amphores n’existait pas, les dockers entassaient tout simplement les débris en une grande pile, qui est devenue avec le temps une sorte de promontoire.
Aujourd’hui, la petite colline du Testaccio est un quartier de boîtes de nuit et de restaurants, et abrite un super musée d’art contemporain, le MACRO, installé dans les anciens abattoirs.
On y trouve pas mal de très grands graffs, appelés murales par les italiens.
La maison avec les têtes de personnage est un centre social, une casa occupata. A l’intérieur, salon de thé, cours de langue, atelier de réparation de vélos, expos et autres événements culturels sont organisés par le groupe qui squatte les lieux depuis maintenant 11 ans. Les étages sont transformés en habitations sociales.
Idem pour le bâtiment avec les voitures peintes sur la façade. Il faut savoir qu’à Rome, beaucoup de lieux sont occupés et viennent combler un déficit de services sociaux et culturels.
Le théatre Valle, le Forte Prenestino, l’Angelo Mai, la Strada, le Villaggio Globale… autant de lieux où voir des pièces de théâtre, des films, participer à des dégustations de vin, des fêtes, des repas sociaux (où chacun paye selon ses moyens), etc, etc… Leur travail est précieux et leur programmation très riche.
Infos pratiques pour visiter le Testaccio :
La station de métro la plus proche est Piramide, sur la ligne B. De nombreux bus desservent également le quartier, comme par exemple les lignes 30, 23, 75, 170…
Une fois dans le quartier orientez vos pas vers le Macro, un très bon point de départ autour duquel graviter au fil de vos pas. Laissez-vous porter par votre instinct et vos envies pour découvrir le quartier à votre rythme ou faites appel à un guide local et indépendant, on en trouve notamment sur le site Trip4real.
Bonne visite ! N’hésitez pas à partager vos photos du quartier sur facebook ou twitter !
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3 thoughts on “ROMA STREET ART, TESTACCIO”