Portrait de lecteur #1 Fabio

Portrait de lecteur #1 Fabio

Je me dis souvent que j’ai des lecteurs et des lectrices formidables. C’est l’une des raisons pour laquelle je continue à écrire ce blog et à y prendre plaisir : il est lu, commenté, et génère des échanges vraiment intéressants. Autour de ce petit blog s’est constituée une communauté d’amoureux.ses de l’Italie et si je partage beaucoup, je reçois aussi énormément.

Vous me signalez souvent des informations, des reportages ou des émissions consacrées à l’Italie. Vous partagez ici vos connaissances dans les commentaires, vous y racontez, aussi, vos souvenirs de l’Italie….

Certains me parlent d’une Italie que je connais moins, de voyages qu’ils ont faits dans des régions où je ne suis pas encore allée… C’est comme ça que j’ai pensé qu’il serait sympa de laisser la parole, de temps à autre, aux lecteurs et aux lectrices de ce blog. Une occasion de raconter différemment l’Italie et de multiplier les regards sur un pays qui continue à me et à vous fasciner.

Portrait de lecteur #1 : Fabio

Pour commencer, j’ai demandé à Fabio, avec qui j’échange souvent sur les réseaux sociaux, de répondre à mes questions.

J’ai été surprise et ravie du résultat : un vrai plaisir de lire les souvenirs et l’expérience de quelqu’un d’autre en Italie. Fabio a voyagé dans une région que je connais très bien, les Marches, mais aussi dans des endroits où je n’ai pas été, ou que je connais mal, comme Livourne et Turin.

Toutes les photos qui illustrent l’article ont été prises par Fabio, grazie !

J’espère que ce nouveau format vous plaira, et qu’il y en aura d’autres bientôt. Si vous avez envie de participer, vous pouvez m’écrire dans la rubrique « contact » !

Ton premier voyage en Italie ?

Je ne m’en souviens plus. J’avais à peine quelques mois… Il fallait bien me présenter aux grands parents restés là-bas.

Mon premier voyage (seul) s’est réalisé plus tard, à l’été 2016, où j’ai fait une petite incursion (pour voir si j’y survivrais avec mon niveau d’italien) à Stresa (Piemont) autour du lac majeur. A mon grand étonnement oui, alors j’ai persévéré.

La ville ou le village italien que tu préfères ? Pourquoi ?

Pérouse, ville de mon père et de ses parents. Ville médievale, perchée sur un petit plateau avec des vues sur les si jolies vallées et collines d’Ombrie.

Vue au dessus de la Rocca Paolina

Ses rues, ses musées (Galleria Nazionale dell’Umbria vraiment bien et le musée archéologique pour faire le plein sur les étrusques) ou sa nourriture.

portrait de lecteur
Le Palazzo dei priori hébergeant le musée

 

Cour du musée archéologique

Un voyage mémorable en Italie : quand, où, et pourquoi il t’a marqué ?

Je crois que l’été dernier j’ai pris une claque dans les Marches. J’ai un amour pour les villes perchées sur des collines et cette région m’a comblé. S’il on rajoute des collines douces, cultivées avec du blé doré, qui finissent sur la mer… Je craque.

portrait de lecteur
Depuis Offida, Marches

Étant peu touristique, du moins en juillet, je m’y suis vraiment senti privilégié.

Le truc que tu ramènes toujours avec toi de tes voyages dans la péninsule ?

Des livres en italien, ça aurait pu être de la nourriture ou du vin que je rapporte parfois, mais je préfère rapporter des choses qui trônent une fois lus dans ma bibliothèque et symbolisent l’effort que j’y ai consacré et ne disparaissent pas en un repas. 🙂

Une rencontre marquante ?

J’essaye de privilégier des Airbnb où je partage la maison pour discuter avec la personne qui l’occupe. Très souvent des personnes seules qui me racontent un peu cette Italie de derrière les cartes postales. Cette Italie si belle mais qui ne va pas bien, qui envoi ses enfants à l’étranger pour espérer avoir un présent et un futur,…

Beaucoup d’histoires touchantes, parfois tristes, mais qui permettent de tenter de comprendre ce pays et ceux qui l’habitent.

Ton rapport à la langue italienne ?

Tardif. J’ai commencé l’italien il y a bientôt trois ans. Babbel deux heures par jour en partant de zéro, puis deux mois plus tard à Rome pour deux semaines de cours intensif en niveau B1. Le tout bétonné avec la sympathique personne des Pouilles qui m’hébergeait et avec qui on discutait pendant des heures.

Au retour à Paris, et jusqu’à aujourd’hui, je retrouve avec plaisir, pendant trois heures le samedi matin des camarades au Centre Culturel Italien (vers St Michel) pour continuer à le travailler.

Je pense que je ne t’apprendrais rien en disant que parler la langue du pays visité peut ouvrir d’autres portes qui seraient restés inaccessibles avec l’anglais ou le français.

Un truc qui te surprends toujours en Italie ?

Le visage toujours plus ouvert et souriant par rapport à Paris. Parfois aussi quand on me prend pour un italien, en me demandant des directions, ça m’amuse beaucoup.

Un lieu, une adresse, une rando, un monument, etc… plutôt méconnus que tu as adoré ?

J’avais trouvé insolite le bar au 35ème étage de la tour San Paolo à Turin. Pour observer, après avoir bu son cocktail aux prix parisiens, la ville de Turin plongée dans la nuit. (Ne pas oublier de réserver si + de 2 ou pas l’envie de finir au comptoir dos à la ville.)

Turin by night

Un petit rituel quand tu voyages en Italie ?

Le petit arrêt à Turin, je prends le TGV pour voyager, pour flâner une dernière journée avant le retour en France.

Une galère de voyage toute italienne à partager avec nous ?

Pas vraiment une galère, mais un loupé. Les gares de provinces ont assez peu d’écran pour indiquer les trains prévus du coup il faut être très attentif aux annonces sonores pendant une correspondance. J’ai patienté une heure de plus n’ayant pas entendu que le train devant moi m’emmenait là où je devais aller!

Pour finir, une expérience culinaire qui te mets encore l’eau à la bouche, juste en y repensant ?

Le restaurant de poisson “la Cantina Senese” perdue dans les ruelles de Livourne sans aucun autre touriste à manger simplement quelques pâtes au poulpe. Très simple mais bon.

La très poétique terrasse Mascagni à Livourne

Ton prochain séjour dans la botte ?

Nouvel été sur l’adriatique, je pense faire un tour dans les Abruzzes et le Molise. Des régions qui semblent magnifiques et loin du tumulte des grandes villes.

Ça permettra aussi de savoir si le Molise existe vraiment (pour nombreux italiens, disent-ils en rigolant, ce n’est pas le cas) ou si je vais tomber tomber dans un trou !

Merci Fabio d’avoir répondu à mes questions !

A bientôt pour d’autres aventures italiennes et d’autres portraits de lecteurs ou de lectrices 🙂

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