50 choses à faire à Rome

50 choses à faire à Rome

Une vie entière passée à user le pavé romain ne suffirait surement pas à en découvrir toutes les facettes. Rome. Caput Mundi. Ville éternelle. Musée à ciel ouvert. Ville aux sept collines. L’Urbs. Tous les chemins y mènent, mais reste à savoir quoi faire une fois sur place.

Plus de mille kilomètres carrés, douze fois la superficie de Paris et plus de deux mille ans d’Histoire : c’est Rome. J’y ai habité pendant deux ans. En 2019, la version du guide Un Grand Weekend à Rome, mis à jour par mes soins, est sortie en librairie. Bref, j’ai eu l’occasion d’approfondir le sujet.

Voici, réunies en un article, 50 activités à faire à Rome. Je les ai organisées par catégories, puis pointées sur une carte, pour que ce soit plus clair. Classiques, originales ou insolites, ces activités sont là pour vous inspirer, que ce soit votre premier séjour à Rome ou le 25e.

50 choses à faire à Rome

Les églises de Rome, tu visiteras

Un principe à adopter à Rome : entrer dans toutes les églises. Petite église de quartier ou gigantesque édifice baroque, toutes réservent des surprises. Une toile du Caravage, un trompe l’oeil grandiose, une vierge en extase figée dans le marbre par le Bernin ? L’entrée est gratuite, ce serait dommage de rater ça ! Quand je suis à Rome, j’applique ce principe à la lettre. En entrant partout où c’était permis, j’ai découvert bien des trésors, dont voici une petite liste :

1 – Entrez dans la Basilique San Vitale  ou dans l’église San Francesco a Ripa. On y découvre avec émotion l’une des vierges extatiques et sublimes du Bernin, génie romain de la Renaissance.

> via Nazionale, 194B et Piazza di S. Francesco D’Assisi, 88

50 choses à faire à Rome Le bernin
Les statues du Bernin, entre extase mystique et charnelle

2 – A Santa Maria in Cosmedin, snobez la file de touristes qui se prennent en photo avec la Bocca della Verita. L’intérieur de l’église est tout aussi surprenant avec sa splendeur arabisante et ses mosaïques d’or. Si vous avez vraiment le temps, mettez vous dans la queue pour avoir votre photo : on dit que si la Bocca della Verità se referme sur votre main, vous êtes un menteur ! Bon, étrangement, ça n’a jamais eu lieu…

> Piazza della Bocca della Verità, 18

3 – Un jour de grand soleil, vers midi, laissez-vous guider vers la basilique San Paolo-hors-les-murs, quand la nef est gorgée de lumière. Pour 4€*, déambulez aussi dans le cloître, alcôve de paix et de silence serti de colonnes dorées.
* étudiants 2€

A faire à Rome

> Piazzale San Paolo, 1

4 – Sur la Piazza Navona, poussez la porte de l’église San Agnese in Agone. Une salle spéciale renferme le crane de Sainte Agnès, relique bizarre. En effet, le crane est minuscule et on a du mal à imaginer qu’il soit celui d’une jeune femme de huit ans. Débat mis à part, l’hagiographie raconte que Sainte Agnès fut martyrisée sur la place Navone qui était alors un cirque. Mise à nu, ses cheveux auraient poussé pour recouvrir son corps et préserver sa pudeur. Cela ne suffit pas, et la chrétienne connut une triste fin, rôtie sur le bucher.

> Piazza Navone

5 – Au Vatican, acquittez-vous des 5€ pour grimper en haut du Cupolone, petit nom que les romains donnent à la coupole de la basilique Saint Pierre. Une expérience vertigineuse et un point de vue extraordinaire sur Rome récompenseront l’attente.

Que faire à Rome
La Coupole de la Basilique aperçue entre les feuillages

6 – En haut du Campidoglio, pénétrez dans la basilique Sainte Marie d’Aracoeli. Rare édifice romain doté de vitraux, il y règne une lumière colorée étonnante.

> Scala dell’Arcicapitolina, 12

7 – Après une visite au Panthéon, pousser un peu plus loin et entrer dans l’église jésuite de San Ignazio di Loyola, où un trompe l’œil extraordinaire rapproche le visiteur du ciel (oui, carrément).

> Via del Caravita, 8a

8 – Au fond, à gauche de l’église San Luigi dei Francesi, à deux pas de la Piazza Navona, se cachent des œuvres de Caravage. L’entrée est gratuite mais l’illumination, non (1€).

> Piazza di S. Luigi de’ Francesi

2- La culture

Basta les églises, passons à la culture. Musées et palais ne manquent pas, et il y a plus d’œuvres à admirer que vous n’avez de temps avez pour le faire. Encore une fois, j’ai mes préférés dont voici une petite sélection.

9 – Visitez le Palais Barberini et, gorgé jusqu’à l’ivresse de chefs d’œuvres de Titien, de Raphaël ou du Caravage, écroulez-vous sur l’un des divans en cuir placé sous le plafond peint par Pietro da Cortona. 336 m² de peinture, soit une énorme claque dans la tronche. J’en suis restée sonnée.

Vicolo Barberini

Palazzo Barberini, la claque

10 – Avant votre départ, réservez vos billets pour la villa Borghese. Vous ne le regretterez pas. Immense, d’une richesse infinie, on dit que c’est le plus beau musée au monde. Si le débat est un tantinet stérile, le choc esthétique, est, lui, inoubliable.

> piazzale Scipione Borghese – http://www.galleriaborghese.it/

11 – Aventurez-vous à présent dans un monde de sculpture et de marbre. Palazzo Altemps, qui appartient au réseau des nationaux romains, est le lieu idéal pour se perdre dans un monde pétrifié. Sublime, le palais, comme la visite, est hors du temps.

Piazza di S. Apollinare, 46

12 – Avec le même billet que pour le Palazzo Altemps, faites un tour Palazzo Massimo alle Terme. Prévoyez en réalité deux ou trois heures car les nombreux étages du musée n’en finissent pas de faire défiler leurs trésors.

> Largo di Villa Peretti, 2

13 – Visiter le MACRO Testaccio, un musée d’art contemporain installé dans d’anciens abattoirs. Le lieu a conservé sa structure d’origine et parfois ses crochets de bouchers, tout en faisant place à des expos intéressantes et à des événements variés et vivants. L’occasion aussi de s’offrir une balade street art dans le quartier.

Piazza Orazio Giustiniani, 4

14 – Allez voir un film dans le plus petit cinéma du monde. Au beau milieu du parc de la villa Borghese, un cinéma miniature projette des films, parfois en V.O. Leur programmation est très orientée enfants, car qui dit petit cinéma, dit petit public. Mais des films tout public y sont aussi parfois à l’affiche, et l’expérience du mini cinéma dans l’immense parc est plutôt originale.

> Il Cinema dei Piccoli, Villa Borghese, Viale della Pineta, 15

15 – Faites un tour dans une ancienne usine et croisez de blanche silhouettes de marbre devant les machines noires. A la Centrale Montemartini, sont exposées des statues retrouvées le long de la via Ostiense, une antique voie romaine autour de laquelle Rome s’est progressivement étendue au XXe s.

> Via Ostiense, 106

3- Le shopping

Plutôt branchée petit marchés aux puces, aux légumes ou aux vieilleries que marathon H&M / Zara / Mango, j’ai trouvé mon bonheur à Rome où le plaisir de chiner s’ajoute au charme de la balade.

16 – Direction Monti, ex-quartier populaire aujourd’hui franchement gentrifié. A quelques pas du métro Cavour, le marché Urban Market ouvre tous les weekends, de 10h à 20h. On y trouve réunis les artisans les plus divers. Lunettes, fringues, accessoires, c’est aussi l’endroit sympa pour un souvenir authentique.

> Via Leonina, 46/48, 00184

17 – Passer son dimanche au mercatino du Borghetto Flaminio. Après avoir déboursé 1,70€ pour entrer, à vous les affaires ! Les stands sont souvent tenus par des mémés bourgeoises qui revendent leurs accessoires de jeunes filles pour quasi rien. Une amie y a acheté des pompes en python (oui du vrai) pour 10€, j’y ai trouvé un pull en cachemire pour 7€, une écharpe en soie pour 5€… de la qualité pour vraiment pas cher.

> Piazza della Marina, 32

18 – Arpentez le quartier de San Lorenzo en quête de fripes. L‘endroit idéal pour trouver des vêtements improbables comme une robe imprimée « branche de cerisier en fleurs » ou une chemise vert fluo. Les prix sont plus élevés que sur les marchés, mais on trouve vraiment des trésors. Et pour vivre l’ambiance d’un quartier étudiant de Rome, restez jusqu’à l’heure de l’aperitivo 🙂

> Via dei Volsci

4- Les balades

Mon activité favorite à Rome : marcher, marcher, marcher inlassablement. J’adore partir pour de longues promenades solitaires dans la ville. Rome appelle à la rêverie, sa beauté laisse place à la pensée. L’esprit vagabonde en paix tandis que l’on se laisse aller à la contemplation.

19 – Allez vous asseoir au crépuscule sur un banc du jardin de la villa Aldobrandini, après avoir erré dans les rues de Monti. Le parc a le charme des lieux quasi-secrets. Il semble presque abandonné, avec ses statues craquelées, et surplombe le chaos de la via Nazionale d’où on l’aperçoit comme un lieu inaccessible.

> Via Mazzarino 11

20 -Empruntez la ligne B du métro et filez faire un tour loin du centre, à la Garbatella. Quartier popularisé par Nanni Moretti dans son film Caro diario, on y admire de très belles maisons construites au début du XXe siècle. Leur modèle d’habitat social prévoit des cours d’immeubles où les habitants peuvent se retrouver et partager des moments de vie.

A lire ailleurs sur le blog > Garbatella, Street Art, une promenade dans mon quartier préféré de Rome.

21 – Rendez-vous en métro à Ostia Antica, l’ancien port de la Rome antique, pour une promenade dans ses ruines. Cette aire archéologique est particulièrement agréable à visiter car on est libre de s’aventurer partout, ou presque. Idéal pour un cache-cache dans des ruelles ou des maisons millénaires…

> Via dei Romagnoli, 717

22 – Entrez dans le ghetto par la fontaine des tortues, en sortir par le portique d’Octavie.
Le ghetto est le quartier juif de Rome, aujourd’hui très agréable pour se balader. On peut y voir les ruines du portique d’Octavie, construit par l’empereur Auguste. Au Moyen-Âge, s’y tenait un marché au poisson. Le lieu, avec ses mille strates, est follement suggestif.

> Piazza Mattei (Fontana delle Tartarughe)

Via del Portico D’Ottavia, 29

 

23 – Traversez le Tibre sur le Pont des Anges, avant de poursuivre vers le Vatican. Levez le nez sur les statues baroques sculptées par différents artistes romains. Sur ce pont piéton, on prend le temps de s’arrêter pour regarder le Tibre couler tranquillement sous ses arches de pierre. Avant de se diriger vers le château Saint Ange ou la Basilique Saint Pierre.

> Ponte Sant’Angelo

24 – Laissez tomber le bus à touristes hop on hop off et s’embarquez-vous sur la ligne de tram 19. Du Vatican jusqu’à San Lorenzo, elle traverse le nord de Rome. Par la fenêtre, défilent d’abord les villas cossues puis les arbres majestueux de l’immense jardin de la villa Borghese, avant de rejoindre le quartier étudiant de San Lorenzo.

> Départ Piazza Risorgimento

25 – Toujours au nord, le quartiere Coppede vient compléter encore l’éventail des styles architecturaux romains. Ici, des villas aux formes originales ont poussé, dans un mélange de styles qui s’exprime dans les mille détails des façades. Petits elfes, grenouilles, colonnes médiévales ou d’inspiration Renaissance, ce quartier au style unique est sorti tout droit de l’imagination de son architecte.

> Piazza Buenos Aires

50 choses à faire à Rome quartier coppedè

26 – Parcourir la Via Appia Antica, l’un des fameux chemin qui mène à Rome. Particulièrement belle dans la lumière dorée de la fin de journée, cette via romaine est bordée de tombeaux et de champs. Un morceau de campagne dans la ville, reposant et inspirant.

Via Appia Antica

27 – Grimpez sur l’Aventin et jeter un œil par le trou de la serrure du prieuré de Malte. Colline historique de Rome, l’Aventin est aujourd’hui un quartier chicos en haut duquel on trouve le Buco di Roma, un trou de serrure particulier… je n’en dis pas plus ! Le dimanche, de très nombreux mariages sont organisés sur la romantique colline, et le jardin des orangers voit défiler les couples et leur invités endimanchés. Un défilé de mode bling bling gratuit.

> Piazza di Sant’Anselmo

28 – Au crépuscule, heure dorée qui enflamme la beauté de Rome, grimpez lentement les marches de la Piazza di Spagna. En haut, sur la gauche, vous continuerez jusqu’à la Villa Médicis puis le Pincio. Le panorama sur les toits de la ville est magique. Une balade que même Zola appréciait, comme il le raconte dans son œuvre Rome.

> Piazza di Spagna

29 – Montez en haut du Gianicolo, mont qui surplombe le quartier du Trastevere. La promenade permet de s’arrêter visiter le Tempietto, une sorte de préfiguration miniature de l’architecture monumentale de la Renaissance construit par le Bramante. Un peu plus haut, on contemple l’imposante fontaine de l’Aqua Paola, surnommée il fontanone, avant d’arriver Piazza Garibaldi. De là, on s’amuse à identifier les principaux monuments : Vittoriano, Panthéon, Villa Médicis… 

> Via Garibaldi (panorama)
> Piazza Garibaldi (fontaine)
> Via di S. Pietro in Montorio (tempietto)

5- La farniente

Il farniente, littéralement ne rien faire, est un art que l’on relie souvent à l’Italie et à la fameuse dolce vita. Cliché ou réalité ?
Certes, si vous vous imaginez Rome résonner du chant des cigales pendant que ses habitants sont occuper à faire la sieste sous un pin parasol, cuisiner des spaghettis ou chanter des airs d’opéras, c’est un peu cliché. Rome est une grande ville, vibrante, bruyante, parfois sale. On y marche beaucoup. On se fatigue sur son pavé. Mais elle offre aussi mille occasions de se ressourcer. Partout dans Rome, les pins et les jardins abondent. Les fontaines et leur doux clapotis sont légion, et si le bruit des bus vous oppresse, vous avez tôt fait de vous réfugier dans le silence d’une église. Voici mes lieux de prédilection pour ne rien faire d’autre qu’être là, à savourer la douceur de l’air romain.
30 – Après une visite à la Basilique Saint-Paul-hors-les-murs, aventurez-vous jusqu’à la place Benedetto Brin non loin. Ce havre de paix est peut être le lieu que je préfère parmi tous les autres à Rome. Pas un chat, une paix royale, le son tranquille de l’eau, du soleil et des façades ocre patinées par le temps.
> Piazza Benedetto Brin
31 – Comme la rumeur de l’eau qui court est probablement la meilleure bande-son pour une sieste, explorez un peu le plus grand parc de Rome, la Villa Doria Pamphili. Au choix : fontaines loin de toute agitation et banc brûlés par le soleil, ou lac artificiel en escalier.
50 choses à faire à Rome villa pamphilis
Ces bancs sont un appel à la sieste, non ?
32 – L’endroit est certainement bondé de touristes, mais son ampleur lui donne un avantage : chacun peut y trouver sa place au soleil. Le Palatin est l’une des collines les plus visitées de Rome, pour la richesse de ses ruines antiques. En se perdant sur la colline, on peut trouver un ancien tunnel secret, et plein d’autres coins au calme ou digérer sa pizza tranquille. Attention, il faut s’acquitter d’un billet d’entrée, qui vous ouvrira aussi les portes du Colisée.
Pour éviter la file, faites votre billet au guichet du Palatin, beaucoup moins fréquenté que celui du Colisée, puis entrez dans l’arène sans repasser par la billetterie.
> Via San Gregorio, 30
33 – Et s’il fait un temps pourri ? Car si le soleil brille généreusement à Rome, il arrive aussi qu’il fasse froid, gris, voire même, catastrofa, qu’il pleuve ! Dans ce cas là, mon café préféré pour rester bien au chaud et passer l’après-midi à bouquiner, c’est le caffè Letterario. Bibliothèque municipale, café, bar et salle de spectacle, un lieu pluriel très intéressant, au mobilier design fort confortable.
> Via Ostiense 95

6- La bouffe

Est-il utile que je revienne sur le fait que la gastronomie italienne est incroyable ? Qu’en Italie on ne mange pas que des pâtes, de la pizza et des glaces ? Et que quand on en mange, c’est une expérience gustative délirante ? Non. Et si vous n’êtes pas au courant, renseignez-vous bon sang, vous ratez un truc. La cuisine italienne est tout de même classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Plutôt que de dresser une liste de lieux où manger, je vais procéder par mets : où déguster une super pizza ? Qu’est ce qu’un suppli ? Pour chaque plat, quelques adresses de ma sélection très personnelle. Bien sûr, la liste est très loin d’être exhaustive. D’ailleurs, lors de mon enquête pour Hachette, j’ai eu l’occasion de bien la compléter : vous pouvez trouver mon carnet complet en librairie (sur Amazon aussi, mais si vous pouvez faire travailler un libraire, c’est mieux, non ?) 🙂
34 – Commençons par un classique de l’Italie mondialement connu : la pizza ! Ce qu’on sait moins, c’est qu’il existe différents types de pâte à pizza. Plus épaisse et moelleuse à Naples, ville où elle est née, fine et croquante à Rome, la pizza italienne est faite pour nous surprendre.
Chez Dar Poeta, on peut goûter des pizzas à la pâte mi-moelleuse, mi-croquante. Réservation conseillée dans cette institution romaine où l’on se régale pour une dizaine d’euros.
> Vicolo del Bologna, 45/46
50 choses à faire à Rome pizzeria
Dar Poeta, sa pizza pommes de terre / pesto / tomates cerises (à éviter en plein mois d’août)

 

36 – Quand la soif et la faim guette l’étudiant romain, que fait-il ? Il se jette sur l’aperitivo pardi ! Un concept parfait pour les plus fauchés des affamés : pour un prix entre 6 et 10€, on vous donne une boisson au choix et un buffet s’ouvre à vous. Pâtes, légumes grillés, toast, omelette et autre chips jusqu’à épuisement des réserves. Allô, la France ? On importe le concept ?

Quelques adresses (mais il y en a tant)
> Freni e Frizioni, via Politeama 4/6
> 8 milimetri, via del Moro 8
> San Lorenzo caffè, via dei Sabelli 46
> Vino Allegro, Piazza Giuditta Arquati
37 – Qui dit Italia pense forcément gelateria, et les touristes, en hiver comme en été, savent bien en profiter. Cependant, pour ne pas être déçu, il vaut mieux étudier un peu la question. A éviter absolument, la chaîne de glaces industrielle Blue Ice, avec leurs parfums chimiques au schtroumph ou autre ignominie. Apprenez plutôt à reconnaître un bon glacier en 3 conseils en cliquant sur ce lien !
>San Crispino, via della Panetteria 42, pour ses parfums de saison et originaux (basilic en été, mandarine en hiver…)
> Fior di Luna, Via della Lungaretta, 96
38 – C’est rond, c’est pané, c’est frit, c’est très calorique et ça porte un nom bizarre, les suppli. Cousins des arancini siciliens, ces en-cas sont composés d’une boule de riz fourrée de mozzarella ou de sauce tomate, panée puis frite. Un coupe faim idéal et délicieux, dont le nom viendrait du français surprise. Un peu le Kinder Surprise romain ?
L’autre atout du suppli, c’est son prix : 1€ à 1,50€.
> Mondo arancina, via Flaminia 42
39 – Il caffè, meilleur ami des italiens, indispensable pour commencer la journée, finir un repas, faire une pause rapide… En Italie un café coûte en général entre 0.60€ et 1€. On le boit debout, au bar, coude à coude avec un chauffeur de bus en pause, une matrone romaine faisant son shopping et un touriste américain. Tout le monde à la même enseigne. Si vous avez peur d’un concentré de caféine trop fort pour vos papilles, demandez un lungo, pour passer pour un touriste, commandez un americano, et si vous êtes téméraires osez le ristretto. Tous les bars ou presque en servent un bon.

7- Boire un coup, ou deux, ou trois

 

50 choses à faire à Rome sortir à rome
Choisir dans quel quartier sortir à Rome – image de la vidéo de The Pills, Un Piano Perfetto

Sortir à Rome : toute une histoire ! Les quartiers où sortir sont nombreux, mais la ville immense, et la vie nocturne se concentre en un grand nombre de lieux dispersés du nord au sud et d’est en ouest.

Voici une sélection de mes lieux préférés, présentés dans un ordre aussi aléatoire qu’une soirée romaine.
40 – A San Lorenzo, Le Celestino est mon bar favori. Les prix y sont réellement bas (cocktails à 3.50€, verre de vin 3€…), la musique est cool et la foule romaine répond présente. A l’intérieur du bar, une arrière salle fumeur gâche un peu le tableau car on en ressort puant le cendrier, mais les nuits romaines sont chaudes et la plupart des clients du bar se retrouvent dehors avec leur verre, bloquant complètement la circulation (et empêchant les riverains de dormir, oui).
> Via degli Ausoni, 62

41 – Autre lieu culte de la vie nocturne de San Lorenzo, la piazza dell’Immacolata, une petite place en escalier qui se remplit d’étudiants le samedi soir vers 22h. Tout autour de la place, les bars vendent des bouteilles de bière à emporter pour un prix moyen d’1,50€. Un endroit parfait pour débuter une soirée, ou pour sociabiliser quand on est un peu à sec.

50 choses à faire à Rome Le Mura

42 – Pour des concerts de qualité, j’aime bien aller à Le Mura, un bar-salle-de-concert à la sélection musicale pointue. Quand il n’y a pas de concert, on peut y jouer au babyfoot, idéal pour rencontrer du monde et discuter ! Certainement mes plus belles soirées romaines.

> Via di Porta Labicana, 24

43 – Pour ceux qui veulent danser jusqu’au bout de la nuit, rendez-vous via Libetta, une rue qui change complètement de visage quand tombe la nuit. Située non loin de l’université Roma 3, c’est simple : elle ne se compose que de boîtes, les unes à côté des autres.

Ma préférée : le Circolo degli Illuminati, pour sa musique et ses espaces extérieurs dotés de canapés pour discuter, et son côté pas trop bling bling.

44 – Autre quartier dédié à la fête, le Testaccio, petite colline au sud de Rome, se couvre de discothèque et de fêtards quand vient le soir. Il y a l’embarras du choix, et je ne saurais vraiment donner de préférence à l’une ou à l’autre : ça dépend du programme. C’est aussi là que j’ai testé la boîte la plus pourrie de tous les temps, le Coyote. On avait bien ri.

45 – Sortir à Rome, c’est un peu chacun sa zone, chacun son style. Le quartier du Trastevere, un incontournable de toute visite de Rome, s’anime la nuit d’une foule bigarrée : couples, touristes, artistes de rue, groupes d’internationaux, jeunesse romaine boutonneuse… Quand j’y vais, j’aime bien prendre un verre au San Calisto, un bar populaire aux tarifs bas pour le quartier (grande bouteille de bière 2,50€).

> piazza di San Calisto 4

46 – S’il y a bien un quartier où je ne sors jamais, c’est le Vatican. C’est mort, c’est cher, c’est pas trop la teuf. Pourtant, avec une copine qui loge près de la résidence papale, on est tombées par hasard sur ce petit bar perché sur la colline où l’on peut admirer une vue incroyable sur le dôme de Saint Pierre.

> Dado Chalet, via Sabiniano 30

47 – Envie de voir un match de foot ou de prendre un verre tranquille avant de sortir via Libetta ? A Garbatella, le Why Not est mon bar préféré. On y trouve un grand choix de bières belges (rare à Rome).

>via Luigi Fincati, 2

48 – Toujours à Garbatella, mon quartier du coeur, le centre social La Strada est un lieu où écouter des concerts, participer à des dîners sociaux (où l’on paye selon ses moyens) ou jouer au baby.

> via Francesco Passino 24

49 – Un peu plus bas, vers le Tibre, et non-loin de l’ambassade de France, le caffé Perù, bien connu des noctambules fauchés. Avec ses prix ultra-compétitifs pour le centre, (comptez 2€ la bière) et sa déco farfelue, le bar est souvent archi-plein et déborde sur la rue. Cela dit, depuis que j’ai écrit cet article, le café a bien changé et si l’ambiance reste animée, je ne garantis pas que les prix soient restés les mêmes.

> Via Monseratto 46

50 – L’été, c’est sur le Lungotevere que ça se passe ! Les berges du fleuves se couvrent vers la mi-juin de petits bars éphémères, l’idéal pour se rafraîchir en regardant mélancoliquement couler les eaux du Tibre, et le soleil se coucher sur la ville.

51 – Dans le quartier de Monti, le soir, les rues se remplissent et les bars font salle comble. Pour boire du vin et manger du fromage, j’aime me poser en face du très courru Ai Tre Scalini (où il y a rarement de la place), dans un bar qui s’appelle Barzilai.

>Via Panisperna, 44

Pour finir, je conclurais simplement en vous conseillant de vous perdre, de vous aventurer, de goûter, de rêver, dans l’une des plus belles villes du monde, faite de grandeurs et de défauts mais splendide et éternelle.

Vous avez un lieu à ajouter ? Un petit parc, un café, un mercatino à recommander ? Prego, les commentaires sont à vous 🙂

 

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