Photo : une gamelle de déjeuner réalisée avec trois fois rien.
En janvier, on prend de bonnes résolutions, n’est-ce pas ?
« J’arrête le sucre » « je m’inscris à la gym » « la cigarette, c’est fini » « je me mets à la tisane », etc
Au milieu de ces résolutions salutiste (de salute, la santé, comprendre, « saines »), je vous en propose une autre, moins diététique mais tout aussi positive pour votre portefeuille, votre bonne humeur et la planète.
En 2023, j’arrête les pâtes à l’eau. Ou les pâtes à rien, fameux plats des périodes de vaches maigres, où nos assiettes n’accueillent qu’une triste portion de pâtes blanches, éventuellement agrémentées d’un filet d’huile ou d’une noisette de beurre.
Stop. S’il y a bien un truc que j’ai appris en Italie à propos des pâtes, c’est que ce n’est certainement pas un pis-aller réservé aux fins de mois. La preuve, à Noël, en Italie, on mange des lasagnes, ou des gnocchis, ou encore des pâtes. Eh oui.
Vous voulez savoir tout ce que l’Italie m’a appris sur la pasta ? Cliquez-donc sur ce lien !
Je passe au pesto de restes !
Au lieu de mes pâtes à rien, je mange des pâtes au pesto de restes. C’est simple, il vous faut un mixeur et quelques ingrédients qui auraient pu finir dans votre poubelle mais que nous allons sauver de ce triste destin.
Nooon, pas la poubelle !
Vous voyez, quand vous utilisez des légumes comme les brocolis, la chicorée, les blettes, le chou-fleur, le chou-kale, etc ? Je suis sûre qu’il vous arrive de couper les feuilles ou les fleurs pour faire une soupe ou autre plat, et d’écarter le pied, qui finit à la poubelle.
Ne faites pas ça ! Lavez, séchez et gardez précieusement ces parties du légume. Vous pouvez les congeler pour préparer cette recette plus tard, ou passer directement à l’étape suivante.
Traquons les restes comestibles
Vous allez prendre maintenant ces « restes » et les préparer, à la vapeur ou simplement bouillis dans l’eau avec un peu de gros sel. Pendant ce temps, passons à un autre « déchet » de votre cuisine… qui va nous faire économiser car les pignons ou les noix qu’on met dans le pesto coûtent quand même bien plus cher.
Oui, je veux parler de ce bout de pain dur qui traîne, là. Plus diététique que le pain perdu, on va le récupérer et le râper grossièrement. Une fois l’opération terminée (on peut aussi acheter de la chapelure ou récupérer des biscottes mais c’est pour faire encore plus récup), vous prenez une poêle, une gousse d’ail et un filet d’huile.
Dans la poêle, faites revenir la chapelure pour qu’elle devienne dorée et croquante, en remuant pour éviter que ça crame.
Dégainons le mixeur
J’adore utiliser mon mixeur en cuisine, avec son petit bvv bvv bvv! nerveux et rigolo. Donc je sors mon mixeur, et j’y place tous les restes de légumes bien cuits que j’ai égouttés. J’ajoute le pain doré à la poêle, la gousse d’ail, je dose l’huile. Puis le fromage râpé fin, idéalement du parmesan ou du pecorino, mais c’est une recettes de restes : si vous avez un comté tout sec au fond du frigo, ça ira, on est pas snobs.
Passons à la pasta
On récupère tout ici Messieurs-dames, donc l’eau utilisée pour faire bouillir les légumes, on ne la jette surtout pas. On va y faire cuire nos pâtes, bien entendu. On reporte à ébullition si nécessaire, on ajuste de sel, on plonge nos pâtes dans l’eau. 10, 12, 14 minutes et c’est prêt (ça dépend du paquet quoi).
Voilà, bon appétit ! Cette recette est un peu un mix de la recette de pâtes aux brocolis et de pâtes au chou-fleur, mais en moins nobles.
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Quelle plaisir de relire des articles, et qui plus est, des recettes de cuisine sur ce blog!! Je me rappelle très bien de ton premier article sur cette fameuse chapelure magique, je le fais régulièrement quand « je ne sais pas quoi mettre avec les pâtes » ça a toujours son petit effet